Voiron Bask’Etudes, pilier de la réussite du PVBC

Voiron Bask’Etudes, pilier de la réussite du PVBC

dsc_8930Les résultats de l’équipe 1 du Pays Voironnais Basket Club ne trompent pas : après avoir réussi l’accession de la prénationale à la nationale 3 en 2012-2013, le groupe coaché par Tonio de Barros et Quentin Rolland a encore grimpé un échelon lors du dernier exercice pour évoluer en nationale 2 cette saison. Or, sur les 11 joueuses de l’effectif, 7 sont issues du centre de formation. L’occasion de s’intéresser de plus près à Voiron Bask’Etudes (VBE).

Les fêtes de fin d’année marquent une pause dans tous les championnats de basket. C’est aussi le moment où on dresse les bilans de la première moitié de saison. Pour l’équipe fanion du Pays Voironnais Basket Club, qui évolue en nationale 2 féminine, tous les voyants sont au vert à mi-parcours : les Voironnaises sont actuellement en tête de la poule A, avec 10 victoires en 11 matchs. D’autant que leur seule défaite s’est jouée à un petit point (60-59 contre Monaco le 19 octobre dernier). Surtout, le gymnase Henri Chautard enregistre une affluence record pour chaque match, avec une moyenne de 550-600 spectateurs. Si l’équipe première réalise un début de championnat quasi-parfait, les autres équipes suivent la même dynamique. En atteste le sans faute réalisé le week-end du 13-14 décembre : les 11 matchs disputés – toutes catégories confondues – ont été remportés par le Pays Voironnais Basket Club.

Voir l’infographie sur les résultats de l’équipe 1 du PVBC ces trois dernières années

Ces bons résultats dépendent en partie de Voiron Bask’Etudes (contraction de Voiron Basket Etudes), le centre de formation du club ouvert en 1998. Au moment de sa création, son objectif était d’allier un équipement sportif permettant un perfectionnement de la pratique du basket-ball à la proximité d’un établissement scolaire, le tout réunis dans l’agglomération voironnaise. C’est ainsi qu’ont été choisis le gymnase Henri Chautard et le lycée privé Notre Dame des Victoires. 16 ans plus tard, le « partenariat » liant le PVBC au lycée est plus que jamais d’actualité. Pourtant, en 2012, lorsque l’Etoile de Voiron (l’ancien club) a été placée en liquidation judiciaire, le sort de Voiron Bask’Etudes aurait pu être scellé. Mais les bénévoles motivés ont créé le nouveau club en quelques mois, et dès la rentrée de septembre 2012, le partenariat reprenait du service. « On est partis sur un nouvel élan très associatif, très bénévole, à tous les niveaux » raconte, soulagé, le président Christophe Vial. Pour Brigitte Gauthier, directrice du lycée Notre Dame des Victoires depuis 2000, Voiron Bask’Etudes « fonctionne bien et a toujours bien fonctionné parce qu’il y a un lien étroit entre les deux structures ».

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Pierre Luquet, directeur du centre de formation depuis 2012, accorde une importance particulière à la réussite des 34 élèves inscrites au collège-lycée Notre Dame des Victoires : « J’assiste à tous leurs conseils de classe, de la 6e à la terminale, c’est la condition sine qua non pour bien connaître leurs éventuelles difficultés » explique-t-il. Un rôle qui lui convient parfaitement, puisqu’il a lui-même été professeur d’EPS pendant 27 ans au lycée, et qu’il sait à quel point l’enseignement scolaire doit être mis au même niveau que la pratique du basket. Jusqu’à présent, ce double projet a toujours été un succès : « les élèves de VBE ont un taux de réussite au bac de 100% » souligne Brigitte Gauthier. Ces résultats probants ne sont pourtant pas surprenants pour Pierre Luquet : « la pratique du sport requiert une certaine rigueur, mais aussi le dépassement de soi. Les jeunes basketteuses, qui évoluent à un excellent niveau au PVBC, ont ainsi de très bons résultats en cours ».

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De son côté, Pierre Gafforini, coordinateur de VBE, se consacre davantage au côté sportif. Il côtoie quotidiennement les joueuses, suit leur évolution et procède également au recrutement des futures pensionnaires du centre. Conjointement avec Pierre Luquet, il aménage les emplois du temps des élèves, dans la mesure du possible : « De la sixième jusqu’à la seconde, on peut facilement adapter les emplois du temps par rapport aux horaires des entraînements. En première et terminale, c’est plus compliqué car les filles choisissent des spécialités. Et faire au cas par cas est impossible ». Pierre Gafforini élabore donc des entraînements personnalisés pour les joueuses qui ne peuvent pas venir aux entraînements de l’équipe. « Je leur demande par exemple de venir sur le temps de midi si elles ont assez de temps libre entre deux cours, ou de venir une demi-heure plus tôt à un entraînement pour travailler un exercice en particulier » explique-t-il. La planification de l’entraînement tient donc compte de l’équilibre entre les phases d’entraînement, de compétition et de récupération ainsi que de la variation de charges de travail au cours de la saison. Et si les jeunes joueuses ont pour consigne de récupérer pendant les vacances de Noël, nul doute que les dirigeants leur auront donné quelques exercices physiques à faire…pour compléter les devoirs scolaires.

-> retrouvez un focus sur la joueuse Manon Machal