AS Domarin – Corentin Nicaise, parmi les siens
Ce dimanche l’AS Domarinoise visera un nouvel exploit, face à Divonne (R3/PHR) pour se qualifier pour le 6ème tour de la coupe de France. Le club nord-isérois, qui évolue en D2 de District, pourra compter sur l’expérience de Corentin Nicaise, formé au GF38 et qui a passé plusieurs saisons sous le maillot du FC Bourgoin-Jallieu (CFA2), rentré cet été dans « son » club.
Un club familial. L’expression est connue, souvent utilisée. A Domarin, elle prend tout son sens, que ce soit au niveau de l’état d’esprit et de la solidarité affichés par tous les dirigeants et les licenciés mais aussi plus littéralement.
« C’est vrai que je suis arrivé en terrain connu », s’amuse Corentin Nicaise qui a choisi cet été de privilégier sa carrière professionnelle – il a démarré une affaire il y a quelques mois qui lui demandait du temps – au détriment du ballon rond. « L’AS Domarin est le club de mon village. Le coach est mon ancien coéquipier à Bourgoin-Jallieu Julien le Diodic. Mon oncle est le président, ma mère est « vice-président », mon père s’occupe un peu des jeunes et mon frère est un joueur de l’équipe fanion. » Effectivement.
Pour autant, ce n’est ni avec l’état d’esprit d’un retraité, ni pour profiter d’un confortable cocon que l’ancien colocataire de Florian Thauvin au centre de formation du GF38, s’est engagé cet été. « Le premier argument qui m’a convaincu a été le beau projet du club. Je connaissais aussi la qualité de l’effectif. Si c’était pour pratiquer le football « à la cool » je ne serais pas venu ici. Je joue pour la gagne et c’est l’ambition cette année avec notamment une grosse envie de monter en championnat et un échec serait une grosse déception vu la qualité du groupe. »
En coupe cette envie de gagner sera également présente. « On a sorti une formation de même niveau lors du tour précédent, l’objectif sera de renouveler notre prestation ce dimanche. » Pour se faire, Corentin compte sur les valeurs domarinoises. « En coupe, il n’y a pas de secret. C’est une question d’envie, de solidarité du groupe, surtout quand ça va mal. Au FCBJ, on abordait la plupart du temps ces premiers tours de coupe dans la peau du favori. Là la situation est inverse. Pour moi, de base, il n’y a rien de spécial à affronter une formation de PHR. Mais en voyant mes coéquipiers ultra motivés tout au long de la semaine cela me met dedans également et cela décuple mon envie d’aller faire un gros résultat ce dimanche. »
Même s’il a pris un peu de recul, le Nord-Isérois continue de vibrer football. La coupe et ses sensations fortes font forcément naître quelques envies d’affiches rêvées. « Plus que Bourgoin-Jallieu, j’adorerai affronter le GF38. C’est le plus gros club de la région mais c’est aussi une partie importante de ma vie. J’ai connu uniquement le Stade des Alpes en tant que spectateurs, quand j’allais voir les matchs en Ligue 1 et Ligue 2… »
Pour continuer de rêver, il faudra déjà passer l’écueil Divonne. A la famille domarinoise de jouer.