Pink Ladies : une touche de charme dans un monde de brutes
La patinoire Pôle Sud, antre des Brûleurs de Loups, ou encore le stade Vuillermet des rugbymen du Lyon OU sont, entre autres, les théâtres de leurs performances. La troupe de pom-pom girls des Pink Ladies est devenue une institution à Grenoble et au-delà. Rencontre avec Erika Blain, « coach » maternelle envers ses filles et passionnée par sa discipline.
La patinoire Pôle Sud, antre des Brûleurs de Loups, ou encore le stade Vuillermet des rugbymen du Lyon OU sont, entre autres, les théâtres de leurs performances. La troupe de pom-pom girls des Pink Ladies est devenue une institution à Grenoble et au-delà. Rencontre avec Erika Blain, « coach » maternelle envers ses filles et passionnée par sa discipline.
Erika, comment a commencé cette aventure avec le monde des « pom-pom » ?
« C’était plus un délire au tout début. Il y a environ huit ans, j’ai participé à un casting organisé par le Palais des Sports pour accompagner une amie qui le faisait également. Au final, j’ai été recrutée et je me suis prise au jeu. Pendant deux ans, j’ai ainsi fait partie de la troupe qui performait lors des 6 Jours et du Supercross. Puis on a trouvé qu’il était dommage de s’entraîner toute l’année pour seulement deux prestations donc je me suis arrêtée complètement pendant plus d’un an.
Avec une des autres filles de la troupe de départ, nous avons finalement décidé de reprendre, juste pour le fun. Mais l’activité est finalement devenue de plus en plus importante. On a commencé à travailler avec les Brûleurs de Loups, nous avons monté une association, « les pom-pom girls de Grenoble » et c’est parti comme ça, avec huit filles au départ. »
D’où vient le nom Pink Ladies ?
« En fait c’est tout simplement venu d’un délire. Nous ne savions pas vraiment quel nom prendre et un jour, lors d’un match du LOU, une de mes filles est venue me trouver pour me montrer une pomme avec une étiquette « pink ladies ». Pomme, pom-pom, c’est né comme ça. »
Ta troupe a depuis fait son petit bout de chemin…
« Oui, nous avons donc commencé par les Brûleurs de Loups, nous avons également performé temporairement pour le GF38 l’année de la montée en Ligue 1 et aujourd’hui nous dansons lors des matches de l’ASVEL, du LOU, du MGH (Meylan Grenoble Handibasket, ndlr), à Bercy pour le hockey, pour des soirées, de l’évènementiel… Nous avons même participé à un tournoi de foot caritatif le week-end dernier au Cannet en compagnie de Zidane, Noah, Rami, Fiori… Aujourd’hui j’ai un groupe de 35 filles qui ont entre 17 et 28 ans. Le groupe est d’ailleurs ouvert à toute nouvelle fille voulant nous rejoindre. Tout le monde est le bienvenu tant que la motivation est présente ! »
Même les garçons ?
« Ah non pas encore de garçons. Peut-être dans le futur, mais pour le moment cela créerait plus de problèmes qu’autre chose (rires). »
Considères-tu que toi et tes filles êtes des « sportives » ?
« Oui je considère que nous pratiquons un sport, le cheer dancing. C’est une activité vraiment très physique. Nous nous entraînons deux fois par semaine, à raison de deux heures par séance. Même si les gens ne s’en rendent pas compte, les pompons pèsent leur poids et ne facilitent pas les mouvements. Nous avons également un gros travail à faire en matière de coordination et de synchronisation pour rendre un bon visuel lors de nos chorégraphies. »
As-tu une préférence pour une équipe ou un public pour qui il t’est arrivé de danser ?
« Non pas vraiment de préférence. Il se passe en général toujours quelque chose de différent, aucune manifestation ne se ressemble. En ce qui concerne le public, j’aime bien celui de l’ASVEL et celui du LOU. En règle général, les gens montrent toujours beaucoup de respect et je n’ai pas souvenir que cela se soit déjà mal passé avec certaines personnes du public.
Il y a en revanche un club qui m’est particulier : les Brûleurs de Loups. C’est un peu comme une histoire d’amour ce que nous vivons avec lui, une histoire qui je l’espère n’aura pas de fin. Je ne remercierai d’ailleurs jamais assez David Bertuzzi (responsable de la communication, ndlr) de nous avoir donné notre chance. »
Pour rester sur le hockey, est-ce particulier d’avoir à danser sur la glace ?
« On garde nos chorégraphies mais nous les adaptons. On ne peut pas mettre la même énergie par peur de tomber même si cela arrive tout de même assez régulièrement. »
Quels sont les projets des Pink Ladies ?
« Nous réfléchissons plutôt à court terme car nous avons un emploi du temps très chargé. Notre prochaine échéance sera les 10km d’Echirolles ce dimanche.
Si j’avais un rêve, pourquoi pas danser lors d’un match de l’Olympique Lyonnais par exemple ou lors du Supercross de Grenoble. J’espère qu’un jour nous aurons également la chance d’aller danser aux États-Unis ou en Espagne. »
Pour en savoir plus :
Le site des Pink Ladies
La page facebook des Pink Ladies