A la découverte… d’Athéna Locatelli (hockey-sur-glace – équipe de France)
Les championnats du monde D1B de hockey sur glace débutent ce dimanche à Strasbourg. L’équipe de France féminine visera la 1ère place – synonyme d’accession à l’étage supérieur, dans une compétition très relevée. L’occasion était donc toute trouvée pour connaître un peu mieux la Villardienne Athéna Locatelli, membre à part entière des Bleues, qui vient en outre de vivre une exceptionnelle saison au Canada.
Son parcours :
J’ai 22ans. J’ai commencé à jouer au hockey sur glace à l’âge de 6ans à Villard de Lans. Mes deux sœurs ainées étaient en couple avec Christophe Négro et Jean-Marc Girard, deux joueurs des Ours, donc ça m’a assez rapidement donné le goût du hockey !
Dans les petites catégories nous étions 2-3 filles puis je suis rapidement devenue la seule. J’ai joué à Villard jusqu’en première année junior élite puis à mes 19 ans je suis parti au Pôle France de Chambéry en jouant parallèlement avec l’équipe de Grenoble avec qui j’ai remporté 3 titres.
Son départ au Canada :
J’ai joué toute la saison avec les Carabins, l’équipe de l’Université de Montréal. Nous étions au total 4 françaises : Marion Allemoz, qui était là bas depuis janvier 2012, Lore Baudrit,Betty Jouanny et moi.
Pour essayer de faire simple, Danièle Sauvageau, la directrice générale du programme des Carabins, est également la mentor de l’équipe de France. C’est un projet de la Fédération internationale de hockey sur glace qui vise à aider les programmes nationaux en développement. Donc c’est finalement assez facilement que j’ai pu partir.
J’ai encore la possibilité d’évoluer avec les Carabins pendant 4 ans, donc pourquoi pas poursuivre l’aventure tout ce temps même si on ne sait jamais de quoi l’avenir est fait.
Des résultats au-dessus des espérances :
A la base on dispute le championnat provincial du Québec. Seul son vainqueur peut participer au tournoi final national. Il fallait donc d’abord battre nos rivales de McGill, qui étaient les grandes favorites de la compétition. On a réussi à le faire avant d’aller chercher le titre de championnes universitaires derrière. Le 1er titre pour notre équipe qui existe depuis 4 ans. Ce n’est pas une grosse surprise non plus dans la mesure où nous savions que nous avions une très belle équipe mais je pense qu’on a quand même marqué les esprits avec notre victoire face à McGill.
Au niveau des ambiances cela n’a évidemment pas grand chose à voir avec le championnat de France, avec des matchs disputés avec parfois 900 supporters pour nous encourager.
Les championnats du monde à Strasbourg :
On va prendre les matchs les uns après les autres. Mais on a vraiment envie de marquer les esprits, de montrer qu’on a travaillé fort pour réaliser une belle compétition. Notre objectif est de remonter en 1ère Division. Pour cela il faudra terminer à la première place. Cela fait deux ans de suite que l’on échoue en étant pourtant parmi les favorites. Là le Kazakhstan ou la Chine sont devant nous au classement mondial. On est outsider, c’est la meilleure position pour nous !
Pour le moment on pense aux Pays-Bas que l’on va affronter dimanche. C’est une équipe qui nous a battu en qualification olympique ce qui montre bien qu’il faudra se méfier de tout le monde.
Pour tout savoir sur les championnats du monde, vous pouvez vous rendre ici