Future Uriage Eau Thermale François Virely « On est monté d’un cran »
Après le succès de la deuxième édition du tournoi Eau Thermale ITF d’Uriage, son organisateur François Virely est revenu avec nous pour faire un bilan sur cette semaine de compétition ainsi que sur le futur de son tournoi.
Les satisfactions du tournoi ?
« La première satisfaction c’est évidemment que la semaine du tournoi s’est bien passée, forcément quand on est un tournoi terre battue le paramètre météo est le paramètre principal et là dessus on a été gâté avec du soleil quasiment toute la semaine. Et puis une super ambiance que ce soit entre les joueurs, et un public qui a répondu présent tout au long de la semaine, même si vendredi soir pendant la finale du double à la fin du premier set, on a eu le droit à une grosse averse donc on a attendu une quinzaine de minutes que cela s’arrête, et donc on se retrouve ensuite au tie-break dans la dernière manche quand d’un coup la pluie reprend et cette fois-ci ne s’arrête pas de suite. Et le problème c’est qu’on avait un jeune qui devait prendre un avion le lendemain en début d’après-midi à Genève avec l’équipe de France junior et donc on a hésité à relancer le double le lendemain matin ou à faire un repli au Grenoble Tennis, et on a finalement opté pour ça pour pas prendre de risques. Et pour l’anecdote on a eu au final 25 minutes d’échauffement pour seulement 4 minutes de match (rires). »
Y-a-t-il eu quelques déceptions ?
« Déception je ne dirais pas vraiment mais comme on souhaite que le tournoi continue de grandir on a relevé des points que l’on va qualifier d’améliorations mais sinon que des retours positifs des joueurs, des coachs, du public »
Vous avez senti des progrès lors de cette deuxième édition ?
« On est monté d’un cran important par rapport à l’année dernière, notre sponsor des Thermes est enchanté, ils ont mesuré ce que l’on leur avait promis et que cet événement était vraiment une occasion privilégiée pour faire la promotion d’Uriage et de son cadre exceptionnel. Sans prétention on peut revendiquer d’avoir un tournoi de très bonne qualité. »
Au niveau de l’organisation est-ce que vous avez eu des difficultés ?
« Un tournoi comme ça a des exigences techniques précises par rapport au cahier des charges de l’ITF et il faut être pro. Deuxième chose, l’engagement des bénévoles est fondamental et on en a eu beaucoup pendant le déroulement du tournoi, mais il faut probablement qu’on se renforce la semaine qui précède le tournoi où cela ne peut reposer sur trois ou quatre personnes. Enfin, les médias type journaux couvrent les événements une fois qu’ils sont passés, pour avoir une meilleure visibilité c’est important que on est des articles en amont pour mieux relayer. »
Et comment peut-on imaginer l’évolution et le futur du tournoi ?
« Il y a trois champs, le premier c’est l’organisation technique d’un tournoi international, les exigences sont fortes, il faudra faire quelques petits ajustements. Deuxièmement il y a un enjeu de territoire, on est le seul tournoi international en Isère et donc pendant cette semaine on doit regarder de manière très approfondie comment on peut faire connaître Uriage, son cadre, ses partenaires et bien sûr son tournoi. Et enfin, c’est la fête du tennis et donc à ce titre là on se doit de s’ouvrir à tous, on s’est par exemple ouvert au Handitennis ce qui était très important pour nous. Pour l’année prochaine il faut tout simplement aller encore plus loin. Ce tournoi c’est vraiment la première marche d’une pyramide et il faut que cette première marche soit très vigilante par rapport aux jeunes parce que pour eux c’est très dur, entre les frais d’entraînement, de déplacement, et donc nous on veut optimiser la charge et les coûts pour les jeunes (restaurants, voitures qui amènent les joueurs par exemple), c’est vraiment le cœur de ce qu’on veut approfondir pour l’année prochaine. »
Propos recueillis par Milos Molle