Jonathan Best : « Repartir du bon pied »
Le troisième ligne grenoblois espère que son équipe saura se faire pardonner à Tarbes de son échec inaugural même si la tâche s’annonce rude pour le FCG face à de vaillants Pyrénéens.
Jonathan, la défaite face à Mont-de-Marsan met-elle déjà plus de pression à Grenoble avant d’affronter Tarbes ?
« Forcément, oui. D’autant plus que nous nous étions fixés comme objectif de finir la saison une nouvelle fois invaincu à domicile donc la défaite fut doublement plus frustrante. Il va falloir immédiatement repartir du bon pied même si on sait que c’est un gros défi qui nous attend à Tarbes où nous n’avons jamais réussi à gagner depuis notre retour en Pro D2… »
Comment expliques-tu les soucis rencontrés en conquête face à Mont-de-Marsan ?
« Déjà, je pense qu’il ne faut pas se cacher derrière l’excuse du match amical annulé face à Bourgoin ou du renouvellement de l’effectif. Nous n’étions tout simplement pas suffisamment concentrés et nous avons été surpris par l’envie montrée par les Montois. C’est d’autant plus embêtant que la conquête était un de nos points forts l’an dernier. Enfin moins la mêlée mais nous étions vraiment performant en touche. On a été alerté lors des matches de préparation qui étaient mauvais à ce niveau là. Et Mont-de-Marsan nous a punit. On a beaucoup retravailler tout ça toute la semaine pour ne plus que cela se reproduise et pouvoir rendre une copie propre à Tarbes. »
Ce sera la clé à Tarbes selon toi ?
« Même si le rugby moderne a beaucoup évolué, la conquête reste la base. Sans une bonne conquête, on n’obtient pas de bons résultats. Ce sera encore plus vrai à Tarbes qui est très réputé pour ses avants. En plus, ils ont pas mal de blessés derrière et vont donc certainement encore plus s’appuyer sur leur pack. On les connait, ils nous avaient posé beaucoup de problèmes l’an dernier. Ils ont notamment un deuxième ligne de 2m05 et une troisième ligne très performante. Cela s’annonce compliqué mais au moins on aura pas l’excuse de ne pas savoir à quoi s’attendre à ce niveau là. A nous d’y répondre. »