Pro D2 : Valentin Courrent est prêt à donner son maximum pour le FCG

Portrait de la nouvelle recrue du FCG Valentin Courrent. Le demi d’ouverture nous parle de de son parcours, de son intégration réussie au sein de l’équipe. Sa venue permet à Fabrice Landreau d’étoffer le groupe et d’aborder plus sereinement une fin de saison où les matchs s’enchaineront très rapidement.

Portrait de la nouvelle recrue du FCG Valentin Courrent. Le demi d’ouverture nous parle de de son parcours, de son intégration réussie au sein de l’équipe. Sa venue permet à Fabrice Landreau d’étoffer le groupe et d’aborder plus sereinement une fin de saison où les matchs s’enchaineront très rapidement.

Valentin Courrent est né à Bondy, dans la région parisienne, et a côtoyé le milieu du rugby dès son plus jeune âge. « J’ai commencé à 5 ans à Bobigny et j’y suis resté jusqu’à mes 18 ans. J’ai aussi réalisé quelques matchs avec l’équipe première en Fédérale 1. » Mais c’est en Corrèze qu’il a commencé sa carrière professionnelle. « A 18 ans je suis parti à Brives, au centre de formation, où j’ y ai passé 5 ans. » En 2005, il rejoindra Philippe Saint-André au club de Sale, en Angleterre, avec qui il gagne le championnat. Mais il revient en France dès l’année suivante et signe pour deux ans au Stade Toulousain. Là aussi, il gagnera le championnat. Mais la rude concurrence et le manque de temps de jeu le pousse vers Biarritz puis vers Agen. Après 1 an et demi passés dans ce dernier club, il se trouve trop souvent cantonné au rôle de remplaçant. « Je n’avais plus beaucoup de temps de jeu et ils n’avaient plus trop besoin de moi. J’ai regardé un peu à droite à gauche si des clubs n’avaient pas besoin de joueurs à mon poste ou de joker médical. Grenoble cherchait un joueur supplémentaire à ce poste et le projet sportif du FCG m’a plu. Je suis parti pour retrouver du temps de jeu et finir bien la saison. »

Le fait d’avoir pas mal voyagé durant sa carrière lui a permis de s’intégrer assez facilement dans cette équipe même si l’appréhension était bien présente. « L’intégration s’est très bien passée même si ce n’était pas évident d’arriver en cours de saison dans un groupe déjà soudé. Je pensais que ce serait plus dur mais j’ai eu un bon contact avec les joueurs et le staff. Surtout, j’ai eu la chance de faire partie du déplacement à Mont-de-Marsan où l’on a passé 3 jours et le stage de cette semaine à l’Alpe d’Huez m’a aussi permis de mieux connaitre les joueurs et de passer de bons moments avec eux. » Il a aussi fallu qu’il s’adapte à un nouvel environnement et à une nouvelle ville. « C’est la plus grande ville que j’ai connu. Il faut que je prenne un petit peu mes repères mais ça a l’air d’être une ville assez sympa. »

Le manque d’automatisme est le point qu’il doit travailler au plus vite comme en témoigne sa rentrée plutôt mitigée lors du déplacement à Mont-de-Marsan. « Je suis rentré vers la fin et j’ai eu 3 – 4 ballons à négocier. Je n’étais pas très en jambe et je n’ai pas toujours réalisé les meilleurs choix. » Mais ce joueur d’expérience sait que la saison est encore longue et qu’il aura les occasions de prouver son talent. « Le coach aura besoin d’un groupe élargi pour enchainer les 11 prochains matchs sans coupure à cause du match décalé. Je vais donner tout ce que je peux donner pour offrir une nouvelle possibilité à l’équipe. Cela permettra à des joueurs très utilisés depuis de la début de la saison, comme Darbo ou Pellissié, de souffler un petit peu. Tout le monde est important dans le groupe et chacun devra apporter ce qu’il peux pour finir la saison en beauté. » Espérons pour l’équipe qu’il revienne au plus vite à son meilleur niveau et qu’il contribue à maintenir le FCG en tête du championnat.

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