Top 14 – Mirco Bergamasco : « on s’attend à une ambiance de fou »

Top 14 – Mirco Bergamasco : « on s’attend à une ambiance de fou »

mirco bergamasco

A la veille du choc au Stade des Alpes, Mirco Bergamasco, l’international italien du Racing Métro 92, aborde la rencontre avec sérieux, mais sans pression.

Le Racing Metro a réalisé un bon début de saison, en s’imposant deux fois à l’extérieur (à Agen et Bayonne), mais compte aussi une défaite à domicile. Quels ont été les bons ingrédients de ce début de saison et les moins bons ?

C’est vrai que l’on a gagné deux matchs à l’extérieur, mais malheureusement, nous en avons aussi perdu un à la maison. On peut donc dire que c’est un bon départ, mais le plus important reste de tout gagner à domicile. On a failli partir du mauvais pied, heureusement, on a limité les dégâts en ramenant un petit point de bonus de Toulon. Dans l’ensemble c’est un début positif, et même si on a encore beaucoup de travail, on est satisfaits de nous-mêmes, mais pour être très satisfaits, il faudra faire encore mieux.

Qu’est ce qui a manqué dans votre jeu pour être « très satisfaits » ?

On n’a pas réussi à concrétiser tous les temps forts que l’on a eus, et à la fin, les Toulonnais ont été plus réalistes ; ils l’ont emporté avec deux points d’avance. Cependant, au niveau du jeu on est en train de mettre en place une belle organisation ; bien sûr il nous reste des petites points a régler, comme dans tout début de saison, mais match après match, on va s’améliorer, et faire de très belles choses si on reste concentrés sur notre boulot. L’état d’esprit de l’équipe est déjà très bon, il faut y croire et continuer à travailler pour l’améliorer. Je ne dévoilerai pas plus de points faibles, sinon les Grenoblois les liront et s’en serviront contre nous ! Mais je peux dire que l’équipe a beaucoup progressé sur le plan défensif depuis l’année dernière.

Chaque semaine votre effectif connaît d’importants turnovers. Que penses-tu de cette stratégie ?

Ce n’est pas forcément une stratégie, parfois le remaniement de l’équipe est provoqué par les blessures de certains joueurs. Mais quand ce n’est pas le cas, c’est vraiment positif, cela permet à chacun de souffler, de récupérer, et c’est bien d’avoir cette possibilité de tourner. J’avais déjà connu cette situation avec le Stade français en 2007, et je crois pouvoir dire que ça avait très bien marché. C’est important dans un groupe faire confiance et de mettre à l’aise tout le monde.

Et personnellement, n’as-tu pas l’impression de moins jouer ?

On a toujours envie de jouer. Mais en même temps, la saison est longue, donc on aura besoin de tout le monde. Il faut accepter de laisser sa place et continuer à travailler. En revanche, quand on le peut, il faut aussi savoir saisir les chances que l’on nous donne de jouer.

Participeras-tu au match demain ?

Oui, je vais jouer. C’est une occasion à saisir, on a toujours des choses à montrer : montrer que l’on est à disposition de l’équipe et qu’on veut en faire partie. Cela contribue à avoir un groupe motivé, et la compétition entre nous peut nous pousser à nous dépasser.

Vous allez rencontrer Grenoble au Stade des Alpes, là où FCG avait décroché son titre de champion de France de Pro D2. C’est une rencontre avec une grosse affluence et une ambiance particulière. Comment vous y êtes-vous préparés ?

On s’est préparés normalement, exactement comme tous les matchs à l’extérieur : en travaillant sur notre jeu, sur la défense, ainsi qu’en regardant les particularités du jeu des Grenoblois, pour développer notre stratégie. Personnellement j’avais déjà joué au Stade des Alpes, et plusieurs dans l’équipe le connaissent aussi. On sait également à quoi s’attendre, c’est-à-dire beaucoup de supporters grenoblois derrière leur équipe. C’est un contexte particulier, car ce n’est pas le stade habituel du FCG, mais on est habitués à jouer ce genre de matchs, et comme souvent à l’extérieur, on s’attend à une ambiance de fou. Mais on ne se met pas plus la pression, car ce sera le plus fort, et surtout le plus fort mentalement, qui gagnera.

As-tu suivi le début de saison des Grenoblois ? Qu’en penses-tu ?

C’est difficile de suivre toutes les équipes du championnat. Mais oui, on a regardé leurs matchs, et on sait qu’ils ont gagné à l’extérieur, à Bordeaux. Grenoble n’est pas une équipe facile, c’est le nouveau promu qui a pourtant déjà bien compris comment marchait la 1ère division. Ils ont également un entraîneur que je connais bien (Fabrice Landreau). Je connais son état d’esprit, ainsi que ce qu’il veut transmettre à son équipe. Je m’attends à un très gros match de leur part à tous, ils vont être présents, et progresser ; à nous de les en empêcher.

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