Jonathan Pélissié : « Je suis discret et je compte le rester »

Jonathan Pélissié : « Je suis discret et je compte le rester »

Es-tu présent sur les réseaux sociaux ?
Non pas vraiment. Je n’y suis jamais.

Pourquoi es-tu si discret sur le Web ?
Je ne suis pas forcément contre… Ce n’est pas une volonté particulière. Je m’étais créé un compte sur Twitter à un moment, mais je ne m’y connecte jamais. Même si j’avais un compte Facebook, je ne m’y connecterais jamais, je ne serais jamais présent dessus. Je ne m’éternise pas sur ce genre de choses.

As-tu déjà été approché par des professionnels de la communication pour te proposer de gérer ton image ?
Pas du tout, pour l’instant. Je n’ai encore jamais eu de sollicitation de ce genre et je ne sais pas si ça arrivera un jour ! Il faut voir comment ça se passera dans le futur, je pense qu’on a affaire à ces personnes là quand son image est très importante, que l’on est très médiatisé… Mais moi je suis assez normal en fait, j’ai une image assez sobre, en tout cas j’essaie… Pour l’instant mon image n’a qu’un petit impact et ça me va très bien, j’espère que ça ne deviendra pas trop important. Mais si jamais ça arrive, alors je ferais peut-être appel à ce genre de personne.

Le club de Montpellier a-t-il donné des consignes concernant le comportement des joueurs sur les réseaux sociaux ? Y a-t-il des restrictions ou au contraire un encouragement à créer des comptes pour communiquer ?
Il n’y a pas eu de message clair à ce sujet. Chacun est conscient de ce qu’il doit faire ou ne pas faire sur les réseaux sociaux, il ne faut pas trop s’éterniser sur les commentaires, ça coule de source. Beaucoup de personnes ont eu des problèmes dans leur boulot à cause de messages publiés sur les réseaux sociaux et je pense que chaque joueur est averti et conscient du comportement qu’il doit avoir.

Quelle image penses-tu avoir dans les médias et auprès du public ?
Je ne sais pas. C’est délicat. On espère tous avoir une image positive auprès des autres. J’essaie surtout de rester simple et de rester moi-même. Après, ç plaît ou ça ne plaît pas. Bien sûr, on ne peut jamais tout contrôler concernant sont image, donc je ne sais pas trop quelle image je renvoie exactement.

Penses-tu que bien gérer sa présence dans les médias peut avoir une incidence sur la carrière d’un joueur ?
Oui, je pense. Forcément, s’il arrive qu’un joueur ait une très mauvaise image, cela peut-être difficile à supporter voire l’inciter à arrêter complètement de jouer. C’est un élément important dans la carrière de n’importe quel joueur, ce n’est pas fondamental, mais ça joue forcément un peu. Encore une fois, ça concerne surtout des personnalités qui sont très reconnues, très médiatisées… Mais dans mon cas, je n’y porte encore pas trop d’importance, je suis discret et je compte le rester. Donc dans mon cas ça se passe tout à fait convenablement, sans impact positif ni négatif. Il y a des rugbymen qui ont de grosses images, Sébastien Chabal, par exemple, tout le monde le connaît. Mais ça touche leur rugby à eux, parce que ce sont de grandes stars du rugby. Dans ce cas là, forcément, leur image compte plus.

Un de tes anciens collègue du FCG, Jonathan Best, est lui très présent dans les médias : interviews, chronique dans le Midi Olympique, article sur Boucherie Ovalie… et grosse présence sur Facebook. Est-il trop bavard selon toi ? 
(Rires) Non… Jon, il aime bien ça, il aime bien les réseaux sociaux, les médias… Il veux en faire son métier je crois, c’est tout à fait louable. Il a tout ce qu’il faut pour, c’est son truc à lui, il aime bien tout ça. Je ne pense pas qu’il en dise trop, ou pas assez, c’est juste sa façon à lui d’être présent dans les médias. Je lis un peu ses chroniques d’ailleurs, ça se voit qu’il aime bien faire ça, et j’aime bien lire ce qu’il écrit.

Crédits photos : Mlactu / Jacques Robert-fcgrugby.com